Potières de la côte : Kali'na et Paykweneh

Publié le par Anne-Marie Schoen

Potières de la côte : Kali'na et Paykweneh

Pas très loin de chez nous se trouve Tonate, dit aussi Macouria, où se tient un petit marché de producteurs plus ou moins bio, tous les jeudis soirs. Dans les environs deux villages indiens Paykwehneh, le village Kamuyeneh et le village Norino, fondé par un groupe issu du premier.

C' est là que nous trouvons une famille de potières après nous être plusieurs fois arrêtés et avoir été renseignés en chemin, comme par ces jeunes filles qui voulaient qu'Hubert les prennent en photo avec moi sur leur tablette. Du coup j'ai aussi eu une photo souvenir prise avec mon apareil !

Potières de la côte : Kali'na et Paykweneh
1-Nélissa Orlando et les enfants, les siens et ceux de sa soeur. 2-Doralice Orlando sa mère. 3- Quelques unes de leurs poteries.
1-Nélissa Orlando et les enfants, les siens et ceux de sa soeur. 2-Doralice Orlando sa mère. 3- Quelques unes de leurs poteries.
1-Nélissa Orlando et les enfants, les siens et ceux de sa soeur. 2-Doralice Orlando sa mère. 3- Quelques unes de leurs poteries.

1-Nélissa Orlando et les enfants, les siens et ceux de sa soeur. 2-Doralice Orlando sa mère. 3- Quelques unes de leurs poteries.

La potière est la grand mère de Mélissa, elle est en ce moment à Saint Georges où elle cherche sa terre, c'est quasiment au Brésil !. Sa fille Doralice fabrique aussi les poteries. Mélissa aide en décorant. Elle ne sait "pas encore" faire les pots. Elle sert de traductrice à sa mère qui semble assez bien comprendre le français mais ne se risque pas à le parler.

Cette famille a travaillé avec Claude Coutet, céramologue au service archéologique de la DAC, qui a fait sa thèse sur les céramistes amérindiennes de la côte. J'ai pu voir chez elle un film tourné dans ce cadre qui retrace toutes la fabrication et la cuisson. Mais, si je peux tout trouver dans sa thèse, ce ne sera jamais pareil que de parler et travailler avec les gens qui sont très accueillants et sympathiques.

Les potières Paykwehneh n'ont pas eu autant d'échanges avec la métropole que les potières de Mana1 qui ont reçu des étudiants des Beaux arts en 2011 et sont allées à Sèvres dans le cadre de cet échange dont témoigne le film ci dessous, auquel  Claude Coutet a participé.

A la fin du film on entend la musique des sanpulas (dans l'article précédent j'ai écrit ce mot tel que je l'entendais "Sambula" !) et on voit les étudiants s'essayer à danser .

Au festival de sanpulas où nous étions à Awala le week end dernier les indiens portaient souvent des parures traditionnelles en coton multicolore qui bougent joliment avec la musique. Hubert et moi avons dansé ainsi pendant deux sets. Ils durent au moins vingt minutes car les musiciens enchainent les morceaux sans coupure jusqu'à ce que ce soit le tour du groupe suivant.

1 Agnès Lieutenant, Maria Lieutenant sa soeur et son fils François-qui est le président de l'association des potières- que j'ai rencontrés.

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I
Merci Marinette pour ce nouvel article. <br /> Toujours aussi impressionnant de voir ce qu'il se fait avec si peu de technologie... <br /> BISES
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