Sur la route de l'art dans l'ouest guyanais

Publié le par Anne-Marie Schoen

LA ROUTE DES ARTS, dans l'ouest Guyanais à environ 250 km de chez nous relie Saint-Laurent et Saint-Jean, Mana, Awala-Yalimapo, en suivant la N1 au sud et la D8 au nord.

LA ROUTE DES ARTS, dans l'ouest Guyanais à environ 250 km de chez nous relie Saint-Laurent et Saint-Jean, Mana, Awala-Yalimapo, en suivant la N1 au sud et la D8 au nord.

"Chercheurs d'art" est une association qui oeuvre depuis de longues années dans l'ouest guyanais afin de valoriser, de redinamyser un art populaire qui a tendance à disparaitre et de favoriser des échange entre artistes.

Un lieu d'exposition s'est ouvert au public l'an dernier, le CARMA, ainsi qu' un circuit, mis en place avec l'ONF, qui signale les différents ateliers : c'est la "route de l'art" qui est aussi le titre d'un beau catalogue.

J'ai rendez-vous prochainement avec Patrick Lacaisse responsable en première ligne du projet.pour en savoir plus sur la philosophie du projet, qui est quand même bien détaillée dans les quelques articles que j'ai pu trouver en ligne, et surtout sur sa facon de comprendre le devenir de ces pratiques artistiques. Je vous en reparlerai donc.

Ce grand week end de 4 jours, dont le but était de suivre cette route, nous a plongé en pays Kali'na. Nous avons tout d'abord logé à Awala.

Les Kali'na sont un des peuples amérindiens présents en Guyane. Ils sont installés sur les côtes et ont donc eu des contacts avec les européens depuis leur arrivée au 16eme siècle. Ils ont emprunté des éléments à la culture des envahisseurs mais ont néanmoins préservé une culture propre. Aujourd'hui avec la mondialisations des moyens de communication et l'école obligatoire pour tous, tout change, les équilibre anciens d'une vie rurale sont perturbés. Tout en souhaitant garder la mémoire des savoir faire anciens, des savoirs être aussi, les amérindiens inventent un nouvel équilibre qui ne va pas de soi.

Le cabet "chez Rita" à Awala, carbet fermé avec des moustiquaires mais il vaut quand même mieux mettre la sienne en plus.

Le cabet "chez Rita" à Awala, carbet fermé avec des moustiquaires mais il vaut quand même mieux mettre la sienne en plus.

Accueil chaleureux, nous bavardons avec une des filles de Rita qui travaille au centre spatial à Kourou. Elle et sa soeur sont toutes les deux mariées à des Businingués -se prononce Buchiningué-1 j'ai oublié de quel peuple, c'est pouquoi j'utilise le nom donné ici à tous les descendants des noirs marrons ou d' esclaves libérés.

Monsieur Michel Thérèse leur père est le mari de Rita qui donne son nom au gite. Il est chef coutumier du village et aurait certe préféré des gendres Kali'na. Néanmoins tout ce petit monde, il y a plusieurs enfants dans les deux famille, cohabite sur le terrain familial où sont bâtis, en plus du gite, un carbet réfectoire et les carbets de chaque famille ainsi qu'un grand carbet famillial qui sert aussi de logis aux visiteurs quand ils sont trop nombreux.

Les habitations traditionnelles sont constituées de plusieurs carbets : carbet cuisine, carbet convivial, carbet pour dormir...

1- Un polar pas mal du tout de Colin Niel, paru chez Babel Noir, "Les hamacs de carton". Une manière agréable d'en apprendre plus sur les businingués et les problèmes transfrontaliers.

Michel Thérèse chef du village d'Awala et sa femme Rita dans le carbet réfectoire.

Michel Thérèse chef du village d'Awala et sa femme Rita dans le carbet réfectoire.

Michel et Hubert

Michel et Hubert

Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.
Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.
Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.
Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.
Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.

Quelques vues dont le potager et l' antenne TV. Elle est omniprésente, plantée comme elle est là, dans les cours et les jardins en Guyane. Il parait que dès qu'il pleut on ne capte plus rien.

De l'autre côté de la rue...

De l'autre côté de la rue...

A Awala le carbet communal a brulé.

Sans doute un acte de malveilance.

Comme le dit le jeune homme, Eugène Blaise, si je ne me trompe pas, qui est responsable de la médiathèque, dans chaque chose il y a quelque chose de bon. Grace à cet incendie et pour que le carbet puisse abriter la nuit des Sambulas1, le village s'est mobilisé pour le reconstruire bénévolement. Les savoir-faire anciens et en voie d'abandon sont remis en jeu dans un élan collectif qui lui aussi se perd un peu et dont tous se félicitent. Il y a les hommes qui construisent et les femmes qui préparent les repas et les rafraichissements. On me fait remarquer que les moins de trente ans sont absents et l'on peut penser que la maitrise de ce mode de construction, auquel on a en règle générale substiué la tôle en matière de toiture, risque de se perdre. 

Voila encore, en dehors de la fragilité des sols, un point commun avec l'Islande, les toits sont partout en tôle souvent de couleur vives ! Il y a aussi la forme des clocher villageois et... la pluie !

1Les Sambulas ce sont les tambours. Durant la soirée du 25 juillet pour laquelle nous allons revenir à Awala, de nombreux groupes guyanais mais aussi surinamiens et brésiliens vont se produire. Il y aura même des groupes businengués et créoles. "Vous allez danser "me dit Michel en riant sous cape...Je vais commencer par regarder...Ensuite pourquoi pas !

Les feuilles (wassaï ou maripa pour les toitures provisoires comme ici ) sont coupées par le milieu et sèchent au soleil.
Les feuilles (wassaï ou maripa pour les toitures provisoires comme ici ) sont coupées par le milieu et sèchent au soleil.

Les feuilles (wassaï ou maripa pour les toitures provisoires comme ici ) sont coupées par le milieu et sèchent au soleil.

Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.
Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.

Le chantier, dimanche. Remarquez les cages avec les picolettes que l'on emporte partout.

Et oui, il y a ici des fans du PSG !

Et oui, il y a ici des fans du PSG !

Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.
Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.
Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.
Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.
Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.
Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage  en mi-bois.

Le carbet, lundi. Il est fini depuis le 22, je l'ai lu dans le journal, et je le verrai samedi ! On remarque le système d'assemblage en mi-bois.

La toiture à l'intérieur d'un carbet. Dans ceux où nous avons dormi il y avait un toit intérieur tressé, et un autre toit extérieur en palme aussi, entre les deux de la bache de plastique noir, ce qui, je pense, évite de le refaire aussi souvent que par le passé.
La toiture à l'intérieur d'un carbet. Dans ceux où nous avons dormi il y avait un toit intérieur tressé, et un autre toit extérieur en palme aussi, entre les deux de la bache de plastique noir, ce qui, je pense, évite de le refaire aussi souvent que par le passé.

La toiture à l'intérieur d'un carbet. Dans ceux où nous avons dormi il y avait un toit intérieur tressé, et un autre toit extérieur en palme aussi, entre les deux de la bache de plastique noir, ce qui, je pense, évite de le refaire aussi souvent que par le passé.

Nous sommes allés nous baigner puis nous promener sur la plage de Yalimapo.

La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam
La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam

La plage de Yalimapo entre l'embouchure de la Mana et celle du Maroni, en face Galibi au Surinam

Un ancien embarcadère
Un ancien embarcadère

Un ancien embarcadère

Nous sommes retourné sur la plage après un diner partagé avec deux ingénieurs américains qui travaillent à Kourou et une famille francaise dont le père aussi travaille à Kourou dans des secteurs différents mais toujours autour de la base spatiale. Je faisais office de traductrice entre les américains, nos hôtes amérindiens et la famille francaise, pas toujours évident !

Nous voulions voir des émergences et nous avons revu les américains quelque peu éméchés, eux aussi à la recherche des babies turtles.

Nous avons revu des tortues luth en train de pondre. Elles étaient beaucoup plus grandes que celles de Remire. Nous avons aussi admiré le ciel le plus étoilé que j'ai jamais vu et aussi la plus grosse étoile filante. La grande ourse arrivait jusqu'à l'horizon. Et puis, tandis que nous regardions les tortues, le ciel s'est couvert sans que nous y prenions garde. Nous avons senti une goutte.

-Tu veux que j'aille chercher le parapluie dans la voiture, demande Hubert.

Avant qu'il ai eu le temps de finir sa phrase des trombes d'eau se sont abattues sur nous...Nous nous sommes encore un peu promenés après l'averse histoire de sècher et avons vu de nombreux crapeaux mais pas de bébés tortues.

Au retour ,dans la lumière des phares, un petit tamanoir marchait au bord de la route. Hubert s'est arrêté et je suis sortie de l'auto, j'ai rattrapé le tamanoir que j'ai vu de tout près avant qu'il bifurque tranquilement dans la forêt. J'étais tellement contente de voir cela que je n'ai pas pensé à prendre mon apareil qui était pourtant à côté de moi pour le photographier. C'est pourquoi le poème de Desnos reste vrai pour vous qui pourrez donc continuer à dire :

Je n'ai pas vu le tamanoir !

Il est rentré dans son manoir

Et puis avec son éteignoir

Il a coiffé tous les bougeoirs :

il fait tout noir.

Comble du mystère que ce tamanoir oeil bleu, oeil, gris, oeil blanc, -surtout blanc-, oeil noir qui m'a fait rêver et...me fait toujours rêver !

Sylvie, notre régisseuse, vient de me dire que c'était peut être un autre type de fourmillier plus petit que les tamanoirs (Je ne sais plus le nom) Après tout moi non plus je n'ai peut-etre pas vu le tamanoir !

J'ai aussi vu un toucan à bec jaune dans un palmier juste devant la porte du gite, un cochon bois qui traversait la route et hier deux parresseux dans la même soirée. Dans les trois cas pas de photo possible il aurait fallu avoir un téléobjectif plus puissant.

En guyane il y a beaucoup de murs peints.

L'école d'Awala-Yalimapo
L'école d'Awala-Yalimapo
L'école d'Awala-Yalimapo

L'école d'Awala-Yalimapo

Quelques images d'un beau sentier à l'entrée d'Awala.

Sentier Kanawa

Sentier Kanawa

Une termitière

Une termitière

Ancien abattis, là où le téléphone d'Hubert a sonné, là où la pluie a commencé à tomber, là où Hubert est retourné le lendemain pendant que j'étais chez Anneke, une potière, et a retrouvé son téléphone tombé sans doute quand il sortait les pélerines du sac.
Ancien abattis, là où le téléphone d'Hubert a sonné, là où la pluie a commencé à tomber, là où Hubert est retourné le lendemain pendant que j'étais chez Anneke, une potière, et a retrouvé son téléphone tombé sans doute quand il sortait les pélerines du sac.
Ancien abattis, là où le téléphone d'Hubert a sonné, là où la pluie a commencé à tomber, là où Hubert est retourné le lendemain pendant que j'étais chez Anneke, une potière, et a retrouvé son téléphone tombé sans doute quand il sortait les pélerines du sac.

Ancien abattis, là où le téléphone d'Hubert a sonné, là où la pluie a commencé à tomber, là où Hubert est retourné le lendemain pendant que j'étais chez Anneke, une potière, et a retrouvé son téléphone tombé sans doute quand il sortait les pélerines du sac.

Le marais : d'avion on y a décelé d'ancien champs surélevés, comme un quadrillage de longues buttes entourées de fossés, technique de culture des zones inondables utilisée par les amérindiens entre 300 et 1650 av.JC.
Le marais : d'avion on y a décelé d'ancien champs surélevés, comme un quadrillage de longues buttes entourées de fossés, technique de culture des zones inondables utilisée par les amérindiens entre 300 et 1650 av.JC.
Le marais : d'avion on y a décelé d'ancien champs surélevés, comme un quadrillage de longues buttes entourées de fossés, technique de culture des zones inondables utilisée par les amérindiens entre 300 et 1650 av.JC.

Le marais : d'avion on y a décelé d'ancien champs surélevés, comme un quadrillage de longues buttes entourées de fossés, technique de culture des zones inondables utilisée par les amérindiens entre 300 et 1650 av.JC.

Nous avons suivi un sentier qui croisait le notre : d'un  côté il menait à une base de pêcheurs au bord de la Mana. J'ai voulu m'avancer pour mieux voir les oiseaux dans la vasière, espèrant découvrir des ibis rouges . Je crois que c'était des spatules roses que j'ai vu. Mais je ne pouvais m'approcher assez pour être sûre, je pataugeais dans la vase !
Nous avons suivi un sentier qui croisait le notre : d'un  côté il menait à une base de pêcheurs au bord de la Mana. J'ai voulu m'avancer pour mieux voir les oiseaux dans la vasière, espèrant découvrir des ibis rouges . Je crois que c'était des spatules roses que j'ai vu. Mais je ne pouvais m'approcher assez pour être sûre, je pataugeais dans la vase !
Nous avons suivi un sentier qui croisait le notre : d'un  côté il menait à une base de pêcheurs au bord de la Mana. J'ai voulu m'avancer pour mieux voir les oiseaux dans la vasière, espèrant découvrir des ibis rouges . Je crois que c'était des spatules roses que j'ai vu. Mais je ne pouvais m'approcher assez pour être sûre, je pataugeais dans la vase !
Nous avons suivi un sentier qui croisait le notre : d'un  côté il menait à une base de pêcheurs au bord de la Mana. J'ai voulu m'avancer pour mieux voir les oiseaux dans la vasière, espèrant découvrir des ibis rouges . Je crois que c'était des spatules roses que j'ai vu. Mais je ne pouvais m'approcher assez pour être sûre, je pataugeais dans la vase !

Nous avons suivi un sentier qui croisait le notre : d'un côté il menait à une base de pêcheurs au bord de la Mana. J'ai voulu m'avancer pour mieux voir les oiseaux dans la vasière, espèrant découvrir des ibis rouges . Je crois que c'était des spatules roses que j'ai vu. Mais je ne pouvais m'approcher assez pour être sûre, je pataugeais dans la vase !

De l'autre côté le chemin menait à un groupe d'habitations, sans doute celles des pêcheurs. Les voitures hors d'usage restent le long des routes ou près des maisons. Une campagne a lieu en ce moment pour la récupération des épaves.
De l'autre côté le chemin menait à un groupe d'habitations, sans doute celles des pêcheurs. Les voitures hors d'usage restent le long des routes ou près des maisons. Une campagne a lieu en ce moment pour la récupération des épaves.

De l'autre côté le chemin menait à un groupe d'habitations, sans doute celles des pêcheurs. Les voitures hors d'usage restent le long des routes ou près des maisons. Une campagne a lieu en ce moment pour la récupération des épaves.

Bord de route

Bord de route

Trouvaille : une rame abandonnée au bord de sentier elle a fait le voyage jusqu'à Cayenne avec nous.

Trouvaille : une rame abandonnée au bord de sentier elle a fait le voyage jusqu'à Cayenne avec nous.

Le voisin de Michel Thérèse, Jantje Stjura, est un grand Chaman nous explique la fille de Michel, "il faut aller le voir". Telle était bien notre intention car Il est signalé sur la route de l'art comme sculpteur sur bois, fabricant et joueur de sambula auquel il initie les jeunes gens.

C'est un vieux monsieur qui nous accueille très aimablement, la conversation prend son temps, fait des tours et des détours. Il nous explique qu'il est fatigué et qu'il ne peut plus comme avant aller dans la fotêt couper le bois pour ses sculptures. Il nous explique la difficulté de trouver le bois, le laisser sècher avant de pouvoir en faire quelque chose, nous parle du respect à avoir pour la nature, nous explique qu'il ne faut pas abattre les arbres n'importe comment, ne rien prélever sans remercier, laisser un cadeau. Dans sa famille personne n'a voulu faire ce dur travail mais il y a un jeune à Mana à qui il a appris le métier. Il ne sait pas s'il continue...

Il nous explique que seules les femmes font de la poterie. Il nous raconte comment, quand on prend la terre pour faire les pots, il faut respecter le silence, remercier, laisser quelque chose, peut être un petit pot. 

Il nous montre un album avec des photos de ces réalisations : ce sont de très beaux bancs en forme d'animaux. Il y en a de très longs. Il nous raconte que on lui en avait commandé un grand nombre pour une fête mais le délai était trop court. Alors il a fait des grand bancs pour assoir plusieurs personnes. Il semble que cette histoire soit une réécriture personnelle, J'ai lu dans " la route de l'art" que les grands banc caimans sont utilisés traditionnellement pour assoir les participants à la cérémonie de sortie de deuil pour se faire maquiller et parer !

Il fait toujours des tambours et il y en a un qui sèche suspendu sous le grand carbet. Il initie les jeunes et il va jouer le 25.

Il nous parle aussi de rites chamaniques en réponse aux questions d'Hubert mais cela reste assez obscur. Il avoue qu'il ne dit pas tout aux chercheurs en quête de plantes médicinales parce que "après ils les exploitent pour eux et nous on a rien..."

A propos des chaman, Benedicte, la chef du village de Terre rouge, entreprise par Hubert sur la question nous dit :

-Si un chaman t'annonce un prix d'entrée de jeux, ce n'est pas un vrai chaman. Les vrai chamans sont initiés, c'est un rituel. Si c'est un vrai chaman il te dit d'aller voir le médecin, il te soigne mais il te dit d'aller voir le medecin.

Je demande si je peux aller voir les femmes qui font le couac et prendre des photos. Il me dit "oui, si elle veulent bien". Mais à ma demande la plus agée s'enfuit, je suis assez mal à l'aise et je me confonds en excuse. Mon reportage tourne court et je bats en retraite. " C'est juste qu'elle ne veut pas être prise en photo me dit le chaman en haussant les épaules, l'air amusé de mon embarras." La plus jeune m'apportera du couac dans une petite boite à mon départ. 

Il faut dire que si les hommes sont tous allés au moins une fois en métropole pour leur service militaire, et parfois plus souvent, invités pour différentes raisons, les femmes elles ne sont jamais sorties de Guyane. Evidement certaines parmi les plus jeunes ont fait des études et sont parfaitement à l'aise. Mais beaucoup sont très réservées et, s'il est présent, préfèrent laisser parler leur homme. Il faut beaucoup de temps pour qu'elles prennent la parole.

Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule.  A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.
Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule.  A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.
Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule.  A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.
Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule.  A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.
Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule.  A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.

Sous le carbet cuisine trois générations de femmes finissent de préparer le couac. Sur la dernière photo on voit le fauteuil qu'occupait notre hôte qui s'est levé pour nous recevoir sous le grand carbet. Suspendues au poteau, deux couleuvres tressées qui servent à extraire le jus du manioc rapé. Sur la photo précédente on voit la pulpe de manioc passée au gros tamis qu'on est en train de remuer au dessus du feu. Le couac ainsi obtenu est une sorte de semoule. A l'arrière plan on voit un panier qui sert à récolter le manioc.

Un grand banc pris au CARMA à Mana. Je ne sais pas si c'est Jantje Stjura qui l'a réalisé (je vais regarder ce week end) mais ses grands bancs ressemblaient à celui là.
Un grand banc pris au CARMA à Mana. Je ne sais pas si c'est Jantje Stjura qui l'a réalisé (je vais regarder ce week end) mais ses grands bancs ressemblaient à celui là.
Un grand banc pris au CARMA à Mana. Je ne sais pas si c'est Jantje Stjura qui l'a réalisé (je vais regarder ce week end) mais ses grands bancs ressemblaient à celui là.

Un grand banc pris au CARMA à Mana. Je ne sais pas si c'est Jantje Stjura qui l'a réalisé (je vais regarder ce week end) mais ses grands bancs ressemblaient à celui là.

Potières et poteries...

Il y a un petit carbet artisanal à Awala. On y trouve les pièces de Anneke Maipio, de sa soeur et de sa tante ainsi que quelques bijoux de perles.

Deux fois son fils nous reçoit, la troisième fois je rencontre Anneke. Son mari est là aussi sympathique et locace. Anneke mets du temps à parler. Ses pièces, elle en invente les décors: inspirés des formes traditionnels mais sans signification particulières alliés à des motifs géométriques qui ne sont pas utilisés sur les poteries traditionnelles. Ce sont des petites pièces à fonction décorative car le motif noir est tracé à l'encre de chine. Ce que je trouve un peu dommage.

Il faut bien que j'avoue ne pas être très sensible à l'esthétique de poteries Kali'na en général. Celles d'Anneke ont une qualité particulière, une sorte de légèreté et de précision dans le trait. On sent ´quand elle en parle, qu'elle prend gout à décorer ces bols une ligne qu'elle "invente" en entrainant une autre.

Je lui demande si elle fait aussi des poteries utilisées pour le cachiri par exemple. Mais non, elle me montre des petits vases en me disant que l'on peut les utiliser pour mettre de l'eau.

Sa tante fait des pièces plus grandes, des vases dont les décors ont gardé un sens traditionnel. Mais les formes et les décors sont assez lourds à mon goût.

Anneke insiste sur le fait qu'elles n'utilisent pas de machine. J'essaie de discuter un peu techniques céramiques, différences entre nos pratiques. Elle me dit que celà intéresserait peut être plus sa soeur.

J'aimerai bien la rencontrer !

Elle n'a pas envie de se faire photographier, du coup je n'ai pas non plus pris de photos de son joli petit carbet miniature en forme de hutte où sont exposées les pièces.

Les deux bols que je lui ai acheté sur ma table : la planche  qui a certainement servi à découper -du poisson ?-, est un bois flotté trouvé sur la plage et nous sert de dessous de plat, elle belle non ? La nappe est un madras guyanais caractéristique qu'on voit partout... et chez nous aussi !

Les deux bols que je lui ai acheté sur ma table : la planche qui a certainement servi à découper -du poisson ?-, est un bois flotté trouvé sur la plage et nous sert de dessous de plat, elle belle non ? La nappe est un madras guyanais caractéristique qu'on voit partout... et chez nous aussi !

Nous sommes allés à Mana pour voir  les potières, il y en a  plusieurs de la même famille. Agnès que j'avais rencontré la premièr fois n'était pas là. Nous avons rencontés sa soeur Maria et François son fils qui est président de l'association des potières et sculpteur su bois. Il se trouve qu'il est le jeune à qui Jantje Stjura a appris le métier !

Maria fait partie des personnes qui sont allées à Sèvres ainsi que François, la conversation est très différentes qu'avec les autres potières. C'est elle tout de suite qui aiguille sur les vrais différences techniques entre les pratiques, l'usage des végétaux pour les traitements de surface ici et celle des émaux en Europe.

La poterie est en quelque sorte devenue inutile, pénibles l'extraction de la terre et les cuissons. Il y a tout ce qui est nécéssaire pour la cuisine chez les commerçants. Les taches à accomplir par les femmes sont nombreuses et cette activité artistique, si elle peut procurer un petit complément de revenu n'est pas un "métier". De même d'ailleurs que pour la sculpture en ce qui concerne François nous dit-il.

Mais ici a Mana on sent que cette activité est importante, prise au sérieux et considérée avec le même regard que chez nous.

Les pièces sont conséquentes, d'une belle facture et pour ce qui est des objets culinaires, pensés pour pour pouvoir être utilisés.

Ils aimeraient bien savoir faire des émaux !! Moi j'aimerai bien connaitre leurs techniques à base de plantes autrement que de façon livresque....

 

François et son singe, Hubert et le singe de François....
François et son singe, Hubert et le singe de François....
François et son singe, Hubert et le singe de François....

François et son singe, Hubert et le singe de François....

François et Maria sont en pleine production car la journée des peuples autochtones approche et qu'ils sont invités à y exposer.
François et Maria sont en pleine production car la journée des peuples autochtones approche et qu'ils sont invités à y exposer.
François et Maria sont en pleine production car la journée des peuples autochtones approche et qu'ils sont invités à y exposer.

François et Maria sont en pleine production car la journée des peuples autochtones approche et qu'ils sont invités à y exposer.

Poteries anthropomorphes réunies au CARMA. Je m'embrouille dans les auteurs, il faudra que je prenne mieux mes notes la prochaine fois !
Poteries anthropomorphes réunies au CARMA. Je m'embrouille dans les auteurs, il faudra que je prenne mieux mes notes la prochaine fois !

Poteries anthropomorphes réunies au CARMA. Je m'embrouille dans les auteurs, il faudra que je prenne mieux mes notes la prochaine fois !

A Yalimapo, on trouve, avant d'arriver sur la plage, de petits étals avec des colliers et d'autres productions, signalés par la pagaie de la route de l'art.

Il y a là trois poteries faites par la grand mère de la jeune femme qui nous accueille dans l'une des cabanes de vente installées là par la municipalité. Elle nous explique que sa grand mère ne décore plus car sa main tremble et nous montre un autre pot plus grand aux formes bien équilibrées, avec un petit décor au col, derrière le comptoir : ce qu'elle faisait avant. Il pourrait s'agir de Carolina Toka qui d'après le livre " L'art céramique des Kali'na" de Marie Chantal de Tricornot exercait à Coswine. dont c'est le carbet d'exposition.

Je lui demande si elle fait des poteries aussi. Non, elle fait des colliers, mais sa tante oui, mais en ce moment elle ne travaille pas elle doit s'occuper de la fabrication du couac.

Sur la route de l'art dans l'ouest guyanais
Sur la route de l'art dans l'ouest guyanais

Nous n'avons évidemment pas pu "faire" toute la route de l'art d'autant que nous avons chaque fois passé beaucoup de temps avec chaque artiste.

Ici l'art est surtout appliqué aux objets du quotidien ou rituel ou à ce qui en dérive à notre époque, produit pour la vente aux visiteurs.

Je me suis concentrée sur la céramique et je suis loin d'avoir tout vu bien que les potières ne soient pas très nombreuses !

Nous avons visité encore le carbet artisanal de Terre Rouge où nous avons dormi de nouveau une nuit chez Benedicte. Ily a toutes sortes de productions artisanales dont les plus sonvaincantes à mes yeux sont les vanneries : couleuvres, tamis, paniers pour transporter le manioc, petits coffrets à objets précieux...

La potière détentrice du savoir, la tante de Bénédicte est malade et ne travaille plus. La jeune femme qui nous acceuille sa fille ou sa petite fille (?) fait de toutes petites choses un peu maladroites elle m'explique les noms des motifs, ses techniques de décor, elle se sert d'une allumette pour ses tracés avec les produits traditionnels au lieu de la longue plume fine trempée dans la couleur puis posée. Nous bavardons longuement. Elle préfère faire des bijoux ou décorer des calebasses. Elle m'avoue qu'elle n'arrive pas bien à faire des vases plus grands et qu'il faut beaucoup de terre...

Peut être sa fille, une petite de cinq ans peut-être, qui vient faire un tour dans la boutique prendra-elle la relève ? L'idée la fait sourire....

Calebasse, décor tortue, bien plus pratique pour boire ou manger la soupe qu'un bol en céramique, me dit-elle.

Calebasse, décor tortue, bien plus pratique pour boire ou manger la soupe qu'un bol en céramique, me dit-elle.

Terre Rouge, au bord du Maroni
Terre Rouge, au bord du Maroni

Terre Rouge, au bord du Maroni

Dimanche matin nous voilà au marché de Javouhey , bourgade hmong. Les hmongs, originaires du Laos, sont réfugiés en Guyane depuis les années 70. Ce sont des agriculteurs qui cultivent la plus grande partie des légumes et des fruits produits dans le département.

Sur le marché de Javouhey on trouve des broderies traditionnelles qui retracent des scènes de la vie aux champs ou montrent des animaux variés dans une sorte d'eden ainsi que d'autres types d'ouvrages, associant divers motif de tissus et des motifs géométriques au point de croix. Des variations de couleurs et d'assemblages à l'infini rendent chaque pièce, sacs, taies, porte-bébés, vêtements, unique.

La jeune génération semble absente et je me demande si la relève sera assurée.

Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.
Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.

Que de bonnes et belles choses ! Nous craquons à chaque étal ! La dernière photo montre une dame en train de mager une pâte de riz enroulée dans une feuille de bananier, nous avions goûté la même chose au Japon.

Tout à coup survient l'averse...
Tout à coup survient l'averse...
Tout à coup survient l'averse...
Tout à coup survient l'averse...
Tout à coup survient l'averse...

Tout à coup survient l'averse...

Plusieurs échopes vendent des soupes qu'on vient de loin pour déguster mais aussi ...des steaks frittes ! Nous y retrouvons par hasard la famille qui était avec nous à table chez Rita.
Plusieurs échopes vendent des soupes qu'on vient de loin pour déguster mais aussi ...des steaks frittes ! Nous y retrouvons par hasard la famille qui était avec nous à table chez Rita.
Plusieurs échopes vendent des soupes qu'on vient de loin pour déguster mais aussi ...des steaks frittes ! Nous y retrouvons par hasard la famille qui était avec nous à table chez Rita.
Plusieurs échopes vendent des soupes qu'on vient de loin pour déguster mais aussi ...des steaks frittes ! Nous y retrouvons par hasard la famille qui était avec nous à table chez Rita.

Plusieurs échopes vendent des soupes qu'on vient de loin pour déguster mais aussi ...des steaks frittes ! Nous y retrouvons par hasard la famille qui était avec nous à table chez Rita.

On the road again...

On the road again...

A l'embranchement vers Javouhey, plusieurs ateliers businingués. Nous craquons pour ces suberbes fruitières en forme de carapace de tortue: Daniel Rudy s'est réfugié ici lors de la guerre civile au Surinam (1986/92) au cours de laquelle sa famille a été massacrée.
A l'embranchement vers Javouhey, plusieurs ateliers businingués. Nous craquons pour ces suberbes fruitières en forme de carapace de tortue: Daniel Rudy s'est réfugié ici lors de la guerre civile au Surinam (1986/92) au cours de laquelle sa famille a été massacrée.
A l'embranchement vers Javouhey, plusieurs ateliers businingués. Nous craquons pour ces suberbes fruitières en forme de carapace de tortue: Daniel Rudy s'est réfugié ici lors de la guerre civile au Surinam (1986/92) au cours de laquelle sa famille a été massacrée.

A l'embranchement vers Javouhey, plusieurs ateliers businingués. Nous craquons pour ces suberbes fruitières en forme de carapace de tortue: Daniel Rudy s'est réfugié ici lors de la guerre civile au Surinam (1986/92) au cours de laquelle sa famille a été massacrée.

Sur la route de Mana, l' atelier de Rudy Bron où je trouve enfin un couvert à salade qui me plait, en plus il nous offre un petit dauphin !
Sur la route de Mana, l' atelier de Rudy Bron où je trouve enfin un couvert à salade qui me plait, en plus il nous offre un petit dauphin !

Sur la route de Mana, l' atelier de Rudy Bron où je trouve enfin un couvert à salade qui me plait, en plus il nous offre un petit dauphin !

Halte au bord du Maroni à Saint-Laurent, l'ile est un bateau échoué.
Halte au bord du Maroni à Saint-Laurent, l'ile est un bateau échoué.
Halte au bord du Maroni à Saint-Laurent, l'ile est un bateau échoué.
Halte au bord du Maroni à Saint-Laurent, l'ile est un bateau échoué.

Halte au bord du Maroni à Saint-Laurent, l'ile est un bateau échoué.

Nous avons un peu visité la ville, vu une exposition d'artisanat à l'office du tourisme, poussé jusqu'à Imiawale, un carbet artisanal au village amérindien de Paddock, et rencontré Chris Asjeme Druart qui fait des compositions, suspensions, portières, bijoux avec des graines récoltées dans la forêt, Nous nous apercevons que c'est lui dont nous avons vu le travail à l'office du tourisme.

On parle de métissage, ici à Paddock il est total, toutes les populations de Guyane et des alentours s'y sont mélangées depuis bien longtemps, les anciens bagnards, les anciens esclaves et les indiens se sont mariés entre eux ici plus qu'ailleurs...

Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.
Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.

Embarcadère, ici on dit dégrade, de Bellevue , un village amérindien sur la rivière Iracoubo. Nous ne sommes pas partis à la chasse aux poteries, nous avons juste pique niqué.

L'abri à l'entrée du chemin qui mène au dégrade.. Les graphitis, comme dans un abri bus métropolitain  ... Nous mangeons là à l'abri de la pluie.
L'abri à l'entrée du chemin qui mène au dégrade.. Les graphitis, comme dans un abri bus métropolitain  ... Nous mangeons là à l'abri de la pluie.

L'abri à l'entrée du chemin qui mène au dégrade.. Les graphitis, comme dans un abri bus métropolitain ... Nous mangeons là à l'abri de la pluie.

En face

En face

Le terrain de sport, couleurs guyanaises

Le terrain de sport, couleurs guyanaises

Flânerie dans les rues de Sinnamary. Nous passons du temps à la boutique Corrosol, qui a  une très belle collection de pièces artisanales, dont certaines anciennes, réunies par une passionnée. Dans ce village vivent beaucoup de russes qui travaillent sur soyouz à Kourou. Il parait qu'on peut manger des plats russes mais nous n'avons pas trouvé un seul bistrot ouvert dans les rues écrasées de chaleur. Notre dernière halte fut la plage de Kourou pour un bain du soir avant le retour.
Flânerie dans les rues de Sinnamary. Nous passons du temps à la boutique Corrosol, qui a  une très belle collection de pièces artisanales, dont certaines anciennes, réunies par une passionnée. Dans ce village vivent beaucoup de russes qui travaillent sur soyouz à Kourou. Il parait qu'on peut manger des plats russes mais nous n'avons pas trouvé un seul bistrot ouvert dans les rues écrasées de chaleur. Notre dernière halte fut la plage de Kourou pour un bain du soir avant le retour.
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M
Merci Anne Marie pour ces belles photos et ces beaux commentaires !
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