Bonne année 2017

Cette image pour allumer des étoiles comme des espoirs accrochés quoi qu'il arrive sur la toile du ciel...Espoir que la fraternité prenne le pas sur la peur et la haine !

Je romps l'ordre chronologique  pour commencer l'année par la nuit du nouvel an. Cette après midi là, c'est ma première sortie après trois jours de grippe avec fièvre de cheval.

A Rio le nouvel an se fête traditionnellement en blanc, signe de pureté, pour entrer dans la nouvelle année Nous sommes partis en blanc pour découvrir Copacabana et sa plage l'après midi du 31.. De plus en plus de personnes en blanc quand la nuit tombe. Les baigneurs se font rares, des familles ou des petits groupes calmes arrivent avec des picnics et des boissons. Nous avons dîné dans un petit bistrot de quartier avant de regagner la plage.

Peu avant les feux d'artifice, de toute beauté, une bande de gosses déboule en courant, arrache un sac à une promeneuse, un portable à un autre. Nos voisins de droite plient bagage pour se réfugier à l'arrière sur la rue près des policiers. Nous hésitons. A part quelques pièces au fond de la poche et mon portable nous n'avons rien à voler... Nos voisins de gauche nous ont pris sous leur protection nous formons un groupe compact et nous restons au bord de l'eau. Ce sont eux qui ont pris la photos.

Après les feux, nous ne nous sommes pas trop attardés. Si le bus nous avait conduit presque jusqu'à la plage, entre temps le quartier entier est devenu piéton à cause de la fête et nous marchons longtemps au milieu d'une foule d'autres marcheurs, vers les premiers arrêt d'autobus.

Dans la baie de gros paquebots tout illuminés et de nombreux petits bateaux ont pris place pour assister au spectacle.

 Certaines personnes s'avancent dans la mer et portent des offrandes à Iemanja la déesse de la mère. Cette déesse d'origine africaine est honorée par des cérémonies et des offrandes.

Nous avons eu la chance d'assister à une cérémonie complète en famille vers 23 h sur la plage encore désertée.  Il s'agissait d'une famille visiblement d'origine amérindienne mais ici les religions des africains, des indiens et des chrétiens s'entremèlent et se réinterprètent, la religion et les rites des uns et des autres fusionnent dans la ferveur.

A ce propos et à propos de l'histoire de Rio au début du vingtième siècle je vous conseille le roman de Jean-Paul Delfino, Corcovado d'autant plus passionnant à lire sur place !

Mais déjà plus tôt dans la journée des personnes viennent au milieu des baigneurs encore nombreux se livrer à des rituels plus où moins complexes et toujours les offrandes, souvent des fleurs, sont livrées aux vagues.

Quelques images de la plage de Copacabana le soir du 31

Pour finir, un petit selfy avec encore une fois nos meilleurs voeux